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3 janvier 2017 à 11:16

Dirigeants : Cantarutti/Desbois, dernière ligne droite

petanque

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Posté par BOULEGAN le 3/1/2017

 

Réuni la semaine prochaine à Caen, le prochain Congrès national de la FFPJP va délivrer la composition de son nouveau Comité directeur. Alain Cantarutti et Michel Desbois, qui devraient s'en disputer la présidence, ont accepté de répondre à nos questions.

 

Cantarutti/Desbois, dernière ligne droite

 

 

 

Réuni la semaine prochaine à Caen, le prochain Congrès national de la FFPJP va délivrer la composition de son nouveau Comité directeur. Beaucoup de nouveaux visages, certainement, puisque ce sont pas moins de vingt-trois nouveaux candidats et candidates qui se présenteront aux suffrages des présidents de comités. Parmi eux, beaucoup de dirigeants issus des Ligues et des Comités départementaux, mais aussi quelques figures de la compétition ou des médias, comme l'ancien champion de France Dominique Valissant

 

, de l'ancien vainqueur du Mondial la Marseillaise René Di Mase, du très médiatique arbitre international Patrick Grignon ou de notre ami Laurent Vaissière.

Sauf énorme surprise, la présidence devrait se jouer entre le président Alain Cantarutti et son vice-président Michel Desbois. En exclusivité pour Boulistenaute.com, les deux dirigeants ont bien voulu répondre à un panel de questions choisies parmi celles que vous vous posez le plus fréquemment, si l'on en croit les échanges qui ont animé nos forums ces derniers mois. Le président sortant s'y montre précis, combatif et remonté, et défend son bilan pied à pied. L'ancien président de la Région Rhône-Alpes, confiant dans ses chances de victoire, semble quant à lui, après quatre années d'une cohabitation souvent houleuse, soucieux d'apaisement.  Qui, des deux, va finalement l'emporter ? Réponse le 14 janvier.

 

Nombre et vieillissement des licenciés

 

La France compte environ six mille clubs et seulement quelques centaines d'écoles de pétanque. De plus, celles-ci ne proposent, dans la plupart des cas, leur formation qu'à des jeunes, oubliant tous les trente-quarante ans qui souhaitent s'y mettre après avoir pratiqué un autre sport. Comment augmenter ces offres ?

 

Alain Cantarutti : La labellisation des écoles de pétanque a été lancée, sur mon initiative, dès la saison 2013 avec des résultats probants sur la qualité des clubs qui organisent, offrent de l’enseignement pétanque à leurs jeunes, car le cœur de cible se situe sur les jeunes générations. A ce jour, 397 écoles de pétanque sont labellisées sur le territoire. Bien d’autres existent mais, ou ne rentrent pas dans les critères, ou n’ont pas fait la démarche de demander leur labellisation.

Je reconnais que dans les clubs l’offre n’est pas très présente pour l’enseignement de nos sports aux adultes quels qu’ils soient. Nos sports ont ceci de magnifique que l’on peut jouer de sept à quatre-vingt dix-sept ans. Le revers de la médaille se situe sur le fait que les gens préfèrent jouer que d’enseigner, que de transmettre leur passion. Il faut absolument que les clubs puissent passer la passion aux adultes, former des féminines à la pratique de nos sports. L’augmentation de l’offre se fera avec une proximité plus forte, que je prône, de la FFPJP avec les clubs afin que ceux-ci puissent bénéficier des diverses mesures, des partenariats, des conventions que nous passons. Il faut que les clubs aient une offre sportive complète, c’est ma volonté de faire évoluer les mentalités de notre socle. J’ai dans l’idée d’aider plus à la création d’écoles de pétanque lors du prochain mandat. Ensuite c’est une volonté, un engagement des clubs vers leurs licenciés, c’est le bon vouloir des hommes, et cette volonté n’est pas uniforme comme on le sait.

 

Michel Desbois : La formation des jeunes est l’objectif premiers des écoles de pétanque. La catégorie d’âge 30-40 ans, comme tous les nouveaux adeptes d’âge inférieur ou supérieur, mérite une attention qui lui soit particulièrement dédiée de la part de nos clubs. Ceci doit faire l’objet d’une réflexion, puis d’un travail à mener avec nos clubs, en passant par le relais primordial des Ligues et Comités Départementaux.

 

 

 

 

Une convention a été signée cette année par la FFPJP avec le Ministère de l'Education nationale, pour favoriser l'introduction de la pétanque en milieu scolaire. Quatre mois après la rentrée, qu'en est-il exactement sur le terrain ?

 

Michel Desbois : Les choses se mettent en place grâce au travail de la Direction Technique Nationale et de certaines Ligues, plus particulièrement la Ligue PACA, sous l’impulsion de Mme Coste. C’est aussi, il ne faut pas l’oublier, quelque chose de relativement récent qui demande un engagement de l’ensemble des dirigeants. Un bon travail a été lancé par le Comité directeur sortant : il faut maintenant que les prochains élus s’impliquent très largement et prennent conscience que la signature d’une telle convention est essentielle pour l’avenir de nos sports, et plus particulièrement de nos jeunes. En ce qui me concerne, si je fais partie de cette prochaine équipe, ce dossier sera travaillé régulièrement, et son avancement suivi par un groupe de travail dédié uniquement à ce dernier.

 

Alain Cantarutti : Une petite précision : votre information n’est pas tout à fait exacte. Nous avons signé la convention de l’entrée de la pétanque de la maternelle au lycée dès octobre 2015. Immédiatement nous avons eu des retours très positifs avec des organisations U.S.E.P. (Union Sportive des Ecoles primaires) et de l’U.N.S.S. (Union nationale du Sport Scolaire) dans les départements qui ont réagi rapidement et qui ont compris l’importance d’une telle signature pour l’avenir. Puis, en juin 2016, l’organisation par l’U.N.S.S. du premier championnat de France U.N.S.S. de pétanque à Nice avec la participation de cinquante-deux établissements scolaires du 2e degré, autant chez les filles que chez les garçons. L’U.N.S.S. a été bluffée d’un tel démarrage. D’ailleurs l’U.N.S.S. a en même temps formé trente jeunes arbitres pour son activité pétanque. Une liste de ces jeunes arbitres a été fournie aux comités départementaux afin qu’ils puissent prendre le relais. A ce jour, lors de cette rentrée 2016, c’est soixante établissements scolaires qui enseignent la pétanque dans cinquante départements.

Notre entrée dans le giron scolaire est une très belle victoire que beaucoup n’ont pas mesurée à la portée de sa valeur. Petite précision pour celles et ceux qui ne le savent pas : les Championnats de France scolaires sont organisés et gérés par l’U.N.S.S., et que par elle. Cette dernière forme également de jeunes arbitres, et nous offre ensuite leurs adresses que nous communiquons aux comités départementaux, afin qu’ils puissent les contacter pour les recruter, comme je vous disais. Nous avons mis en place une collaboratrice fédérale dédiée, ainsi qu’une référente au monde scolaire. C’est de cette collaboration quotidienne entre le monde scolaire et la Fédération que vient cette réussite.

 

 

 

Nationaux et internationaux

 

L'année bouliste en France compte plus de cent nationaux, supranationaux et internationaux. Est-ce bien raisonnable qu'il y en ait autant ?

Alain Cantarutti : Bien entendu, c’est beaucoup trop, tout le monde s’accorde à le dire. Sauf que lorsque la FFPJP fait passer un National en Régional pour non-respect des critères ou par manque de participation, c’est le tollé général. Aujourd’hui, pourquoi un nombre de compétitions ayant le label National, voire mieux, se battent afin de conserver celui-ci ? Parce qu’il y a les fameuses subventions territoriales qui sont accordées localement pour une épreuve de niveau national, et non pour une de niveau régional. C’est pourquoi nous avons mis en place plusieurs critères et niveaux de compétitions d’ordre national, et tous les ans nous en repositionnons en Régional, non sans mal et non sans se fâcher avec les responsables départementaux. Il est également impératif de repenser la compétition appelée Evènementiel, car cela commence à partir dans tous les sens et surtout vers n’importe quoi, c’est une volonté de recadrer.

Michel Desbois : Non, d’autant qu’ils sont concentrés en très grande majorité au sud de la Loire. Le calendrier officiel est surchargé, surtout dans certaines régions où sa réalisation s’avère être un réel casse-tête chinois. Une discussion a déjà été engagée avec les présidents de Ligues, avec des idées déjà reprises aux derniers compte-rendus du Comité Directeur. Une réorientation des concours Nationaux est plus que nécessaire, en y incluant la priorisation de ceux-ci suivant des critères quantitatifs et qualitatifs. Cette mission sera l’une des priorités du prochain groupe de travail des Nationaux.

 

Dans la plupart de ces compétitions, perdre en huitièmes, et bien souvent en quart de finale, consiste, pour une équipe qui a fait plusieurs centaines de kilomètres et qui n'a pas été invitée par les organisateurs, à perdre de l'argent au regard des frais engagés. Or, on sait que pour s'aguerrir à la pétanque, il est indispensable de participer à ce type de compétition. Comment résoudre ce problème ?

Michel Desbois : La réponse à cette question se trouve déjà en partie dans celle précédemment évoquée. Une des solutions pourrait être de revoir à la hausse les montants des dotations des organisateurs et les frais de participation, à inclure dans les critères auparavant envisagés.

Alain Cantarutti : Il n’y a pas qu’à la pétanque qu’il faut jouer de hautes compétitions pour progresser, c’est vrai dans tous les sports.

 

Le problème chez nous est complexe parce qu’il est analysé sous deux facettes. Une facette du problème est vue par des joueurs qui atteignent très souvent les 8e, les quarts, voire mieux. L’autre facette est regardée par les joueurs, souvent locaux, départementaux, qui grossissent le nombre de participants, qui ne gagnent jamais mais qui font atteindre par leur présence les seuils d’engagements prévus par la règle. Les deux sont à considérer et à faire cohabiter. C’est le grand défi et la grande particularité de nos sports où un joueur lambda peut, à tout moment, dans une compétition, rencontrer un champion du Monde. Il y aurait la solution de ne pas rembourser à la sortie des poules pour mettre plus d’argent vers les dernières parties, ou ne payer qu’à compter des 8emes. Oui, mais lorsque les "petits" ne viendront plus apporter les "petits sous", vous me poserez la question : « Pourquoi y a-t-il désertification des nationaux ? ».

Regardez, il y a cinq ans environ, les joueurs nous demandaient des prix identiques en demi-finales afin de ne plus être embêtés par des demandes de partages. Nous l’avons fait et maintenant, ils demandent le contraire alors que certains d’entre eux partagent dès les huitièmes, voire avant. Parfois, on se croirait sur un site de foire plutôt que sur une compétition sportive. Une notion que les pétanqueurs oublient se situe dans le fait que le sport n’est plus gratuit dans notre pays depuis longtemps et que faire du sport coûte très cher même chez nous, et dans tous les sports. Dans les autres sports le club intervient dans les déplacements, chez nous presque pas puisque pour un très grand nombre de joueurs, le club est un distributeur de licence, point. Certains clubs assistent leurs licenciés, et dans ces clubs les joueurs n’ont pas les mêmes problèmes. C’est pourquoi je veux une plus grande proximité fédération/club, afin d’en faire des clubs sportifs à part entière. Ensuite, au niveau des joueurs, il y aura toujours les très bons, les bons, les moyens, les faibles, c’est immuable, c’est la vie.

 

 

La règlement stipule que les organisateurs doivent verser des indemnités dès les sorties de poules, disposition qu'ils regrettent unanimement. Quelle est votre position ?

Alain Cantarutti : Oui, le règlement est fait pour établir une égalité entre tous les participants et aussi, dans un sens, pour satisfaire le petit commerce local, buvette, sandwichs, etc... Cette disposition, à l’époque, avait été demandée par les organisateurs. Nous avons fait l’expérience l’an passé sur une grande compétition de ne mettre des prix qu’à partir des huitièmes. Les participants n’avaient pas bien regardé les affiches ou les calendriers, et lorsqu’ils s’en sont aperçu ce fut la révolution. Même des grands joueurs, qui sur le coup avaient perdu, réclamaient à cor et à cri. De nos jours, en matière règlementaire, il faut faire attention à tout : aux joueurs, au côté sportif mais aussi aux organisateurs en général, pas en particulier, en général sur les retombées commerciales qu’ils espèrent. Etant donné qu’il y a moins d’argent dans les poches, si nous n’en remettons pas de temps en temps dans celles du plus grand nombre, les organisateurs appelleront au secours dans pas longtemps.

A la F.F.P.J.P. nous devons faire attention aux 300.000 licenciés et aux organisateurs, pas à une centaine de licenciés qui se plaindront toujours de quelque chose. Le collectif me plait, le cas particulier moins.

Michel Desbois : La grande masse des joueurs, qui n’ont que peu de chance de voir le Carré d’Honneur, constitue un apport important, de par ses frais de participation, à la dotation globale du National. Jusqu’ici nous avons majoritairement considéré qu’une part doit leur être rendue.

C’est un problème complexe, car n’oublions pas que les organisateurs souhaitent aussi que les éliminés du National entrent en nombre dans leurs concours annexes. Les montants des mises que les joueurs perçoivent en retour sont un encouragement et un moyen d’y participer. La solution ne peut venir que d’une discussion à mener avec les organisateurs de Nationaux, et ce débat se fera avec eux, puis de changer nos règlements relatifs.

 

On constate depuis quelques années la présence, au sein d'équipes de plus en plus nombreuses, de joueurs que l'on nomme généralement les payeurs. Chacun joue évidemment avec qui bon lui semble, mais est-ce que la fédération s'émeut de la montée en puissance de ce phénomène, et si oui, quelles sont les solutions que vous comptez mettre en œuvre pour y remédier ?

Michel Desbois : Vous le dites vous-même : chacun est libre de jouer avec qui il veut ! La FFPJP n’a pas de moyen règlementaire ou légal d’imposer à quiconque le choix de son partenaire, du moment qu’il est licencié et qu’il pratique dans des manifestations autorisées et/ou agréées par la FFPJP.

Alain Cantarutti : Tout d’abord, en France nous vivons sous un régime de liberté. Donc, chaque individu est libre de s’associer avec d’autres personnes dans le cadre des lois et règlements. Cette liberté offre à chacun de faire ce qu’il souhaite de son argent toujours dans le cadre de la loi. A mon avis, il n’y a pas plus ou moins de payeurs  qu’avant dans le monde des boules. Il y en a depuis que nos sports existent, certains ont même été champions de France ou ont gagné d’énormes compétitions avec des payeurs depuis des années et des années. Mais voilà, en ces temps-là, les réseaux sociaux n’existaient pas, alors c’était plus discret. Cette pratique ne m’émeut pas, nos sports sont identiques aux autres surtout quand il y a argent en jeu. Souvent les payeurs se font gruger par les joueurs mais s’ils veulent continuer à flamber grâce à leur argent et non parce qu’ils sont des joueurs d’excellent niveau et payer, c’est leur choix. Chacun est libre d’avoir la danseuse de son choix, s’il peut payer. De plus, les joueurs qui pratiquent cet exercice avec un payeur aiment d’abord l’argent accessoirement la pétanque, et que l’on ne me dise pas que c’est pour faire plaisir.

Par contre, j’ai prévenu tous les Comités Départementaux, toutes les Ligues vis-à-vis des organisations privées non agréées par la FFPJP sur le fait que les joueurs, souvent de haut-niveau, qui participent à ces tournois privés, ne sont pas couverts par la licence FFPJP, donc sans assurance fédérale, sont en dehors du cadre fédéral et que dans ces cas-là, s’ils sont payés et gagnent de l’argent, ils ont un statut d’employés sous diverses formes de contrats ou d’intermittents du spectacle et que les sommes gagnées sont à déclarer à l’administration fiscale. Nous n’avons pas le droit d’empêcher une personne de travailler.

  



Le règlement 2017 comporte quelques changements, notamment en ce qui concerne le jet du bouchon, une nouvelle disposition qui suscite de nombreuses réactions. Quelle est votre sentiment à ce sujet ?

Alain Cantarutti : Seule la Fédération Internationale peut faire des modifications de règlement, c’est elle qui fait les règlements et pas la Fédération Française comme on l’entend ici et là. Effectivement ces changements ont un caractère précipité pour le moins. Pourquoi ? Simplement parce que suivant les propos de M. Azéma, Président International, « Les points qui ont subi un changement proviennent d’un séminaire des arbitres internationaux début 2014 et de réflexions émises à ce moment-là par des participants ». Ensuite, en avril 2015, la Commission d’arbitrage Internationale s’est prononcée, à laquelle MM. Dubois et Grignon participaient pour harmoniser les textes. Fin novembre 2016, cette commission internationale a apporté les dernières retouches. Enfin, sans en parler au congrès international, manque de temps paraît-il, trois jours après celui-ci le Comité Exécutif de la Fédération Internationale a appliqué toutes ces modifications. Toujours suivant les propos du Président International, je le cite : « Les textes règlementaires, le code de discipline ou les règlements des championnats du monde relèvent de la compétence du Comité Exécutif International et non du Congrès, sinon imaginez la durée du Congrès alors que nous n’avons qu’une matinée.. »

Mon sentiment personnel est que l’harmonisation des textes est une bonne chose, car dans la plus grande partie des modifications, il y a réécriture du texte pour une plus grande clarté ou des ajustements à la marge. La première modification significative concerne le carton jaune collectif pour dépassement de temps car un joueur ne discute jamais seul et que l’on peut considérer que c’est une faute collective. Cette disposition ne change rien au jeu lui-même mais précise la faute collective.

 

Par contre, la nouvelle règle sur le jet du but modifie de manière très sensible le jeu, et celle-là méritait une discussion lors d’un Congrès. La raison invoquée par le Président International est que cette règle a été mise en place pour harmoniser les parties au temps et les parties en treize points. Je n’approuve pas cette règle qui n’apporte rien aux parties en treize sauf une légère rapidité. A mon humble avis, tout en étant en accord avec cette règle dans les parties au temps qui n’ont rien à voir avec des parties en treize points, cette règle du jet du but modifie le jeu en treize points. Je vous donne un exemple : de nos jours, les terrains sont volontairement accidentés, compliqués, avec des cailloux. Les joueurs jouent le plus souvent entre 8, 50 m et 10 m, l’équipe A jette le but et manque son lancer souhaité entre 9 et 10 mètres, l’équipe B pose le but à 6,50 m et c’est à l’équipe A de pointer sa 1ere boule, ensuite c’est la grêle, ce n’est plus le même jeu, non? Avec cette règle, nous allons voir n’importe quoi et une augmentation de la tension dans certaines parties. Le chanteur Antoine a écrit un succès avec les élucubrations… sait-on jamais…

Pour moi, la Pétanque et le Jeu Provençal se jouent en partie de treize points, et c’est cette pratique qui doit régir nos sports, pas les parties au temps qui nous sont imposées au niveau des championnats internationaux et des compétitions placées sous l’égide du Comité International Olympique.

Michel Desbois : Ce nouveau règlement ne fait pas l’unanimité auprès des joueurs, en effet. Toutefois, un règlement doit être appliqué et il le sera.

 

DTN et International

 

La France ne participe pas au championnat d'Europe vétérans. Quelle en est la raison ?

Michel Desbois : Il y a deux raisons principales. D’abord parce que la catégorie Vétéran autorisée par la CEP (Confédération Européenne de Pétanque) est à 55 ans dans l’année alors que la catégorie FFPJP est de 60 ans dans l’année.

Ensuite parce que les finances de la FFPJP étaient très serrées au moment de la création de ce championnat Européen, et que le Comité Directeur a choisi de placer l’argent relatif chez les jeunes.

Alain Cantarutti : La raison ne se situe pas au niveau financier. La raison vient de la politique sportive que nous avons décidé de mener. C’est une décision fédérale car on ne peut pas tirer vers le haut un sport avec des vétérans, c’est incroyablement improductif, même s’ils représentent la majorité. Notre politique est tournée vers les jeunes et les féminines. Comment une institution respectable comme la C.E.P. peut penser faire avancer son sport et de plus vers l’Olympisme en créant des championnats vétérans ? Bien entendu, nous pouvons y participer. Nous en deviendrions, sans nul doute, les favoris. Je vous pose la question que cela va-t-il apporter de valeur ajoutée à nos sports ? Remarquez, rien n’est figé : on peut prendre la décision d’y participer. Je préfère la mise en place d’actions par la C.E.P. pour faire savoir au C.I.O. notre volonté de devenir Olympique à Paris en 2024.

 

 

Le comité du Gard devait organiser en septembre le championnat d'Europe tête-à-tête, avant d'y renoncer et de passer la main aux Suédois. Quelle est votre réaction face à ce qui a été vécu, en France comme à l'étranger, comme une marque d'incompétence?

Alain Cantarutti : Pour juger, il faut connaître l’histoire. La F.F.P.J.P. n’a jamais été demandeur de cette compétition européenne. C’est la C.E.P. (Confédération Européenne de Pétanque) par la démarche directe de l’élu français à la C.E.P. M. Cantarelli auprès du CD 30 et de son Président M. Rizzo. Ce dernier a accepté la proposition. Cette démarche s’est faite entre les protagonistes sans prévisionnel financier et sous couvert unique de la CEP. La F.F.P.J.P. ayant été mise au courant lors d’une réunion, a décidé de ne pas participer à cette organisation puisque cela était hors budget prévisionnel. De plus, M. Cantarelli nous avait affirmé que le CD 30 avait accepté le défi financièrement et techniquement. Fort de cela, la F.F.P.J.P. sur demande de M. Cantarelli a décidé de prévoir une retransmission télévisée après accord de la chaine l’Equipe et accord de paiement du CD 30, comme annoncé par lui sur la part TV. La FFPJP a envoyé une convention au CD 30 sur le seul sujet de la captation d’images sans avoir aucun retour. En amont, je me suis inquiété à plusieurs reprises auprès de M. Rizzo pour voir où en était l’organisation. Sa réponse était toujours optimiste. M. Cantarelli de même depuis sa résidence de vacances à l’étranger. Entre-temps, M. Rizzo a été malade et hospitalisé, nous ne l’avons appris que très tardivement. Conclusion : lesprotagonistes n’ont pas suffisamment travaillé ensemble, M. Rizzo, je l’ai appris de sa bouche, n’a rien fait pas plus que d’autres (qui ??) qui devaient faire. Je me suis, la FFPJP avec moi, retrouvé devant le fait accompli de l’abandon par le CD 30 du projet initié et organisé conjointement par la C.E.P. et le CD 30, à peine quelques jours avant la date alors que nous réclamions la convention TV. J’étais très en colère, je le suis toujours car il s’agit là d’irresponsabilité, plus grave que l’incompétence. Pour peu que les protagonistes de cette affaire nous aient avertis de leurs difficultés, de leurs errements un mois avant, nous aurions trouvé une solution mais je n’ai été averti que très tardivement. La FFPJP n’est en rien responsable de cette bêtise, elle en est seulement l’otage. Voilà la stricte vérité, malheureusement. Ensuite, la Suède a décidé de relever le gant pour faire que ce championnat d’Europe ait lieu, grand merci et respect à elle.

Michel Desbois : Annuler des manifestions, fussent-elles des championnats nationaux et/ou internationaux, peut arriver. Dans le cas de Nîmes, les raisons sont surtout internes au CD30, qui a mis en avant des dépenses d’organisation venues s’ajouter dans les derniers temps (aménagement de la Salle du Parnasse, frais de sécurité en relation avec la loi en vigueur….) trop élevées vis-à-vis des recettes envisageables.

Notez que trouver des organisateurs devient de plus en plus difficile, déjà en France pour nos championnats nationaux, et surtout en Europe où le calendrier 2017 n’est pas encore bouclé, et qu’une relance vient d’être faite par la CEP. La conjoncture n’aide pas, ni la situation « guerrière » que connaissent la France, et la Planète, comme cela a pu aussi être constaté pour trouver des organisateurs de Championnats du Monde.

Bien sûr que nous sommes déçus de cette issue dommageable pour l’image de la FFPJP, mais personne en Europe ne nous en tient trop rigueur, parce que nous organisons beaucoup et allons organiser encore prochainement au niveau européen à savoir :

  • Championnat d'Europe Triplette Masculin à Saint Pierre les Elbeuf (76) du 21 au 24 Septembre 2017

  • Championnat d'Europe Triplette Féminin à Palavas les Flots (34) du 21 au 24 Septembre 2018.

 

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Les récents championnats du monde seniors ont marqué la fin, en équipes comme en tir de précision, de l'hégémonie de la France. Cette hégémonie, même si la France reste une nation majeure, est également battue en brèche en seniors et en jeunes. Quel est votre regard sur ces évolutions et est-ce que la DTN compte effectuer certains changements ou remises en question dans les mois qui viennent ?

Michel Desbois : Notre récolte de médailles internationales est très satisfaisante en cette année 2016. Les autres nations progressent, et c’est un bien pour la pétanque. De nouveaux joueurs de talent émergent en Europe et dans le Monde, grâce à nous aussi qui créons cette saine émulation. A nous de nous remettre en question, et bien sûr que la DTN travaille ce sujet où tout est déjà planifié. Des informations de la DTN en ce sens sont à venir dans un avenir très proche.

Alain Cantarutti : La pétanque progresse partout dans le monde et c’est une bonne nouvelle. Deuxième bonne nouvelle, nous sommes champions du Monde en titre chez les jeunes, vous l’aviez oublié. La progression de la pétanque dans le monde fait qu’il faudra s’habituer à ne pas gagner sans cesse.

 

Un petit rappel, tout de même côté performances 2016 : nous sommes champions d’Europe en triplettes féminines, triplettes espoirs féminines, en Juniors masculin, en Espoirs masculin, en individuel masculin, au tir de précision juniors masculin et espoir féminin : excusez du peu, il n’y a pas le feu à la maison France.

Toutefois, je vous l’accorde, il faut prendre de l’avance et apprécier à sa juste mesure la contre-performance des Championnats du Monde seniors. Nous avons perdu le titre en seniors face aux Béninois survoltés et très performants. Cette défaite ne remet pas en cause la qualité des joueurs et du staff, la défaite est collective et la méforme, le match sans, le jour sans, arrive à toutes les grandes équipes dans tous les sports. Les joueurs sont des êtres humains, pas des machines et c’est rassurant. Toutefois, des évolutions auront lieu, autant dans le staff que dans les sélections. L’approche des sélections et des préparations en vue de grandes échéances internationales seront revues par la D.T.N., avec des décisions fédérales. Nous devons reconquérir les titres, et dans cette quête du Graal j’englobe les sélections féminines. Notre défaite aux Mondiaux de Madagascar n’a pas que du négatif, puisque dans la perspective de la candidature de la pétanque aux Jeux Olympiques, une hégémonie telle que celle de la France n’était pas idéale. Voilà nos responsables internationaux comblés si, par nos défaites, nous avons apportés notre pierre à l’édifice.

 

Compétitions par équipes

 

La Coupe de France des clubs connait un succès qui ne se dément pas depuis sa création. Elle a suscité l'émergence d'un certain nombre de grands clubs dans toute la France, et ceux-ci, ainsi que des milliers d'autres, s'en disputent le titre. Le championnat national, par contre, est déserté par ces grands clubs. Est-ce que vous trouvez que c'est un problème, ou pas, et si c'est le cas, comment peut-on y remédier ?

Alain Cantarutti : Tout d’abord, je suis très heureux du succès de la Coupe de France mais aussi des championnats par Clubs. Vous savez que je suis très attaché à ces compétitions. C’était une nécessité de mettre en place ce genre de compétitions, pour preuve le succès. Pourquoi, les grands clubs participent ou pas ? D’abord, la très grande majorité des clubs participent à la Coupe de France et aux Championnats de clubs.

Sauf que vous omettez de dire ce que votre question sous-entend : pourquoi, ce que vous nommez les grands joueurs, ne participent-ils pas aux championnats par clubs ? S’ils ne veulent pas y participer, ou si le fait que le championnat par club prend trop de dates pour des joueurs pris par d’autres engagements ou d’autres désirs, cela ne me dérange pas, car on trouve d’immenses talents, souvent inconnus, dans les CDC, CRC ou CNC (championnats départementaux, régionaux et national des clubs). L’absence de grands noms, ou voire de grands clubs, ne porte pas ombrage à ces compétitions. Chacun gère sa carrière et l’approche de son sport comme il l’entend. Les dirigeants de clubs sont responsables de leurs engagements, de leurs représentativité, je leur fait confiance. En tous cas les joueuses et joueurs des championnats des clubs 2016 avaient l’air heureux, c’est bien là le principal avec les succès de ces compétitions.

Michel Desbois : Le CNC connaît la participation de grands clubs : il suffit de consulter les résultats et les classements sur le site du championnat des Clubs. Nombre d’entre eux jouent et la Coupe de France et le CNC. Il y avait d'ailleurs cinq équipes du CNC dans les huit équipes finalistes de la dernière Coupe de France.

Contrairement à la Coupe de France qui est éliminatoire, l’objectif du CNC est la pratique régulière par équipes de clubs, ou chacun évolue à son niveau. Grâce au CNC, des soi-disant « petits clubs » sont devenus grands et les « grand clubs » manquants, auxquels vous faites allusion, le sont pour deux raisons :

- Ils ont tout simplement loupé le démarrage de cette magnifique compétition, et rechignent maintenant à y entrer parce qu’ils doivent le faire en passant par l’inscription dans la plus petite division départementale, ce qui prend des années.

- Le coût de ces compétitions pour les clubs qui jouent la Coupe de France et le CNC.

La solution dépend d’abord de leur volonté de s’engager dans la compétition et ensuite de leurs recettes. En ce sens la FFPJP, pour les aider, a pris la décision d’augmenter les indemnités des clubs pour la Coupe  de France et le CNC.

 

 

Médias

 

La télévision, et notamment depuis l'arrivée de L'Equipe comme diffuseur, tient une place de plus en plus importante au sein de la pétanque. Toutefois, les rapports entre elle et la FFPJP peuvent sembler parfois opaques, notamment en ce qui concerne les droits télé. Pour résumer, est-ce que la pétanque paye pour être télévisée ou est-ce qu'elle se fait payer ?

Michel Desbois : Il n’y a pas de rapports opaques avec les diffuseurs, que nous rencontrons régulièrement. Les rapports sont très clairs, et la FFPJP vient de signer un contrat pluriannuel avec la chaîne L’Equipe. Nous avons à charge, comme les autres fédérations ou sociétés, les frais de captations d’image pour lesquelles la chaîne nous aide pour plus de la moitié.

Alain Cantarutti : Il n’y a pas opacité sur les rapports entre la télévision et la Fédération, il suffit de lire les comptes rendus des réunions fédérales. Par contre, il y a des gens qui parlent sans savoir et laissent penser qu’ils sont au courant de tout. Blablater est un sport particulièrement en vogue à la pétanque. Puisque vous voulez savoir, il n’y aucune raison de vous cacher quoique ce soit. Voilà la situation à ce jour.

 

Pour les compétitions fédérales, à ce jour finale de la Coupe de France et Championnat de France triplettes seniors, la FFPJP possède un accord financier avec la chaîne l’Equipe à hauteur de 65 % des frais de captation à charge de L’Equipe et 35 % à charge de la FFPJP avec un plafond de financement par la chaine par an de 75 000 €, soit environ trois captations (en 2016, il avait été prévu le championnat d’Europe de Nîmes, voir plus haut). L’emballage des terrains d’honneur est à la charge de l’organisateur et/ou de la FFPJP (pub). C’est pourquoi, sur ces compétitions, nous passons des conventions avec les organisateurs pour un financement des 35 % en leur offrant la possibilité de vendre quatre panneaux publicitaires face caméra. La grande majorité des sports télévisés fonctionnent de cette manière avec les chaines TV.

Bien entendu le football, le rugby, Roland-Garros, le Tour de France, la Formule 1 ne sont pas sous cette forme d’accords. Ceux-ci sont les sports dont la TV a besoin, le reste est accessoire pour la TV et c’est uniquement l’audimat (excellent pour nous) qui fait que nous ayons une telle exposition. Je rappelle que la grande majorité des images télévisées dont notre notoriété bénéficie provient du secteur privé (Master’s et Trophée des villes, P.P.F.) pour lesquelles nous ne payons rien. Et dire que certains voulaient les rayer du paysage pétanquier ! Je vous laisse seul juges de la nature de l’intérêt qu’avaient ces gens-là.

 

Il y a également la retransmission des championnats du Monde qui appartient à la Fédération Internationale et ne coûte aucun argent à la FFPJP. Je suis très satisfait que le grand public soit heureux de voir de la pétanque quasiment tous les jours sur la chaîne l’Equipe, avec des images de grande qualité. Cette importante exposition doit attirer des retombées en termes de notoriété et de marketing positif : c’est déjà le cas avec de nouveaux partenaires potentiels en discussion.

Pour le budget 2017, la F.F.P.J.P. a décidé d’allouer une somme aux retransmissions télévisées, ce qui représente notre participation à trois captations, voire plus, faites par des professionnels connus, car la chaîne l’Equipe demande que nous fournissions des PAD (prêts à diffuser). Nous ne pouvons, donc, pas faire n’importe quoi avec n’importe qui. La F.FP.J.P. paie encore pour le grand bonheur des téléspectateurs, des passionnés, de notre image : cela tend vers du mieux en matière financière, mais rien ne se fait d’un coup de baguette magique, il n’y a que les charlatans qui racontent cela.

De son côté, la F.F.P.J.P. possède une web TV performante, qui retransmet sur le net énormément d’images des championnats de France. Celle-ci est un succès de connexions, et continuera de façon encore plus professionnelle à l’avenir.

 

 

La présidence, à moins d'une énorme surprise, va se jouer entre vous deux. Les réunions du Comité directeur et les différents congrès ont été le théâtre, ces dernières années, d'affrontements très vifs entre votre courant, Alain Cantarutti, et celui de Michel Desbois et ses amis. Qu'est-ce qui vous différencie à ce point et qu'est-ce qui vous pousse à vous présenter, chacun, face à l'autre ?

Alain Cantarutti : C’est réducteur de penser que la présidence fédérale se jouera entre deux personnes, j’en connais au moins une troisième. Pour ce qui est de l’histoire, comme tous vos collègues journalistes, vous parlez sans connaitre l’histoire au fond. Vous n’en connaissez que des bribes, des on dit et en faites les choux gras. Heureusement, il y a longtemps que j’ai appris à relativiser.

 

En deux mots, car l’histoire est très longue, l’ambition n’est pas nécessairement personnelle, elle peut être sur un sujet de société, sur un projet de fédération reposant sur des valeurs collectives de respect, de reconnaissance de son institution, sur la volonté de servir les autres, d’avoir la foi dans le bien-être des autres. Je suis de ceux-là et je suis profondément fédéral.

 

A l’opposé l’ambition personnelle, stricte part d’un rêve que l’on fait pour se réaliser, en briguant des postes de pouvoir pour son désir en faisant croire le contraire. Je ne suis pas de ceux-là.

 

Je ne pourrais jamais supporter que des ambitions personnelles, latentes depuis huit ans, aient conduit au fait que la F.F.P.J.P. et ses organes déconcentrés auraient pu passer, tout ou partie, sous contrôle d’une société privée, voire sous contrôle d’un comité de pilotage complètement illicite, et que des stratagèmes dignes de la science-fiction aient promis des postes à ceux qui n’ont jamais lu la moindre ligne des contrats proposés. C’est inacceptable de la part de dirigeants d’un rang fédéral. Si je n’étais pas intervenu, nous en serions là. Evidemment, je ne me suis pas fait d’amis lors de cet exercice, j’ai empêché une O.P.A. programmée sur la Fédération, je me suis battu. Toutefois, dans un milieu qui vous est hostile parce que vous ne laissez pas agir les malicieux, il ne faut être ni naïf, ni candide, il faut avoir du caractère et j’ai tenu la barre.

La F.F.P.J.P. est aujourd’hui indépendante, ces Comités et Ligues libres parce que j’ai été soutenu dans mon combat par la grande majorité des Ligues qui m’ont fait confiance dans cette démarche, et par quelques partenaires. Aujourd’hui, c’est pour sauvegarder l’indépendance de la Fédération, des Comités Départementaux et Régionaux, pour continuer l’énorme travail déjà réalisé que je me représente avec un vrai projet fédéral pour développer, structurer et faire rayonner nos sports. Tous les responsables de C.D. et Ligues ont mon projet sur leurs bureaux, et c’est eux seuls qui décideront de leur avenir, parce que la F.F.P.J.P. c’est eux et personne d’autre.

Michel Desbois : Vous savez, le passé est derrière nous. Il est vrai que les choses n’ont pas été simples pour le Comité directeur durant ce dernier mandat, mais encore une fois, pourquoi vouloir revenir en arrière ? Non, moi je ne le vois pas comme ça, je préfère avoir une vision vers l’avenir de notre fédération, c’est beaucoup plus constructif.

Maintenant, à votre question, qu’est ce qui me différencie d’Alain Cantarutti, je dirais que nous avons tous deux la même passion, mais avec un tempérament différent, c’est tout. 

Enfin, ce qui m’a poussé à me présenter, c’est avant tout une équipe composée de personnes compétentes et travailleuses : je serai à la tête de cette équipe, mais certains d’entre eux auraient eux aussi pu l’être.

 

 

Entretiens réalisés par Pierre Fieux "BOULEGAN"

 

Les réactions des boulistenautes dans le ::FORUM DÉBATS

Onglet du Haut FORUMS/Débats... 

 

LES CANDIDATS AU COMITE DIRECTEUR



1 – BAJOLLET Véronique (73) Nouvelle candidate Membre du Comité Directeur de la Ligue Rhône-Alpes

Messieurs :

2 – CANTARELLI Joseph (57) Candidat sortant Vice-Président délégué de la FFPJP

3 – CANTARUTTI Alain (32) Candidat sortant Président de la FFPJP

4 – CHEVALIER Gérard (56) Candidat sortant Secrétaire-adjoint de la FFPJP

5 – DAIROU Christian (30) Nouveau candidat Pdt Com. de discipline de la Ligue Languedoc-Roussillon

6 – DELCHET Yvon (19) Candidat sortant Membre du Comité Directeur de la FFPJP

7 – DESBOIS Michel (74) Candidat sortant Vice-Président délégué de la FFPJP

8 – DESMULIE Jean-Claude (59) Candidat sortant Vice-Président de la FFPJP

9 – DI MASE René (13) Nouveau candidat Membre du Comité Directeur du CD 13

10 – DORIZON Eric (74) Nouveau candidat Président du CD 74

11 – DURANTHON Jacques (63) Nouveau candidat Président de la Ligue Auvergne

12 – EVRARD Eric (62) Nouveau candidat Pdt du CD62 et V/Pdt de la Ligue Hauts-de-Fr.

13 – FORETNEGRE Alain (19) Nouveau candidat Président du CD 19

14 – GARRIGUE Francis (24) Candidat sortant Membre du Comité Directeur de la FFPJP

Madame :

15 – GLADIN Fabienne (12) Nouvelle candidate Membre du C. Directeur Ligue Midi-P. et du CD 12

Monsieur :

16 – GRIGNON Patrick (2A) Nouveau candidat Arbitre international / Membre de la CNA

Docteur :

17 – IANNARELLI Jean-Pierre (06) Candidat sortant Médecin Fédéral

Messieurs :

18 – JACQUEMART Guy (95) Nouveau candidat Membre du Comité Directeur du CD 95

19 – KHALINI Alain (63) Nouveau candidat Membre du Comité Directeur du CD 63

20 – LE BOT Michel (31) Nouveau candidat Pdt du CD 31 / Pdt délégué Ligue Midi-Pyr.

21 – MARAUX Jean-Marie (39) Nouveau candidat Président de la Ligue de Franche-Comté

22 – MARTIN Luc (30) Nouveau candidat Membre du Comité Directeur du CD 30

Mesdames :

23 – NOEL Mireille (14) Nouvelle candidate Présidente du CD 14 / Pdte déléguée Ligue Basse-Nor.

24 – PAUGAM Gwenaëlle (29) Candidate sortante Trésorière-Adjointe de la FFPJP

Messieurs :

25 – PLAUT Joël (21) Nouveau candidat Président de la Ligue de Bourgogne

26 – POGGI Michel (13) Candidat sortant Membre du Comité Directeur de la FFPJP

27 – RIZZO Jean-Louis (30) Candidat sortant Membre du Comité Directeur de la FFPJP

28 – ROBERT Michel (55) Nouveau candidat Président CD 55 et V/Pdt de la Ligue Lorraine

29 – ROUGIER Laurent (82) Candidat sortant Membre du Comité Directeur de la FFPJP

30 – SCHMITT Didier (57) Candidat sortant Membre du Comité Directeur de la FFPJP

31 – STIRMEL Claude (67) Candidat sortant Vice-Président de la FFPJP

Monsieur :

32 – TASTET Patrick (33) Nouveau candidat Président de la Ligue d’Aquitaine

Mesdames :

33 – TRIVES Nicole (38) Nouvelle candidate Membre du Comité Directeur de la Ligue Rhône-Alpes

34 – TROUBAT Bernadette (87) Candidate sortante Secrétaire générale de la FFPJP

Messieurs :

35 – VAISSIERE Laurent (92) Nouveau candidat Président club PCIM(92) / Membre du Comité Pilot. CNC

36 – VALERO Alain (11) Nouveau candidat Président CD 11 et de la Ligue Languedoc-Rous.

37 – VALISSANT Dominique (02) Nouveau candidat Licencié dans le CD 02

Madame :

38 – VEROLA Corine (06) Nouvelle candidate Membre du Comité Directeur du CD 06

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MON COPAIN SOMMELIER

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UN AMOUREUX DU VIN ET DE NOTRE TERROIR !!!!

 

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